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Maison de l’anse

Dernière mise à jour : il y a 4 jours



1720, chemin du Fleuve


Construite en pièce sur pièce vers 1850, cette maison a évolué au fil du temps, cependant, son plan rectangulaire d’origine est toujours manifeste.


​D’inspiration québécoise, elle se caractérise par la symétrie des éléments architecturaux : une porte centrale, nombre pair de fenêtres, trois lucarnes à l’étage et une galerie le long de la façade. Suite aux derniers travaux de rénovation, une annexe s’est ajoutée du côté droit de la maison.


À l’intérieur, les boiseries et rampes d’escalier ouvragées nous laissent croire qu’il s’agit d’une maison appartenant à l’un des prospères marchands de bois.

​Cette résidence ainsi que la maison de la douane et la petite maison de l’autre côté de la rue représentent les derniers témoins de l’industrie du bois et de la construction navale au 19e siècle à Saint-Romuald.


L’anse


L’Anse de New Liverpool, connue plus tard sous le nom de l’Anse Benson, s’étend sur une superficie de 2 162 931 pi2 à partir de la cime du cap jusqu’au rivage à marée basse.

Depuis 1809, quatre propriétaires, marchands de bois, se succèdent : George et William Hamilton, William Price, William John Chapman Benson et Edward Harper Wade, tous d’origine britannique. À chaque changement, l’anse de New Liverpool sera vendue en bloc. Gladys Harper Wade, fille d’Edward, est la dernière à détenir la propriété jusqu’en 1964.


L’activité économique à New Liverpool


Ce territoire se voit destiné à l’installation d’un chantier naval et au commerce et l’exportation du bois vers l’Angleterre, les deux grands moteurs du développement économique de Saint-Romuald dans les années 1800.

À cette époque, les moulins à bois fonctionnent à plein régime. Les marchands font descendre de l’Outaouais sur le fleuve des billots qui sont rassemblés au moyen de chevilles. Ces « cages », espèce de radeaux, arrivent dans le « bôme » (les estacades), où la sélection est faite. Il faut équarrir, mesurer et classifier le bois, puis le charger sur des navires. Les morceaux rejetés servent comme bois de chauffage et certains billots sont utilisés pour la construction des maisons.

Tout ce dynamisme économique attire une forte demande de main-d’œuvre. Le secteur devient le carrefour d’une population d’origines diverses : irlandaise, écossaise, anglaise et canadienne-française.

Avec le déclin de l’industrie du bois au début du 20ᵉ siècle, les quais et les installations situées tout au long de l’anse commencent à disparaître peu à peu, ne laissant que le souvenir d’une « époque effervescente » à Saint-Romuald.



 
 
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